«Il faut consommer du gras, mais pas trop et de bonnes qualité », nous rappellent régulièrement les médecins et les organismes de santé publique. Oui, mais comment trouver cette juste dose et faire un tri efficace entre le bon et le mauvais ?
Diabolisés à outrance pendant des décennies, les lipides (ou matières grasses) ont droit depuis quelques années à une sorte de réhabilitation. Et ce retour en grâce est loin d’être usurpé au regard des missions qu’ils remplissent au sein de notre organisme. Le gras reste une source essentielle d’énergie, il rentre par ailleurs dans sa composition des membranes cellulaires et en assure la bonne santé. Il permet également l’apport en vitamines A,D,E,K. L’Anses, l’agence de sécurité sanitaire, à même jugé bon, en 2010, de revoir à la hausse les apports recommandés en lipides sur une journée, à hauteur de 35% de nos apports énergétiques totaux (AET). Car bien qu’indispensable à une bonne santé, le gras reste le nutriment le plus caloriques : 1g de gras apporte 9 kcal. Pour rappel, il faut compter 4 kcal pour 1g de glucides ou de protéines. Le consommer en excès augmente donc les risques de surpoids et d’athérosclérose ( ou encrassage des artères).